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Jeunesse fêtarde, jeunesse en perdition…

À force d’évasion et de perdition, à force de surfer sur les apparences, on finit tous un jour ou l’autre par sombrer dans le nihilisme. 

Quand la beuverie finit par nous tuer progressivement, et qu’après maintes overdoses et black-out psychiques, notre esprit crée rupture et saturation, c’est à ce moment-là que l’on doit se rappeler que tout ce qui est important, c’est d’être en forme, en joie et en conscience. 

Car si le monde défaitiste que nous voyons nous renvoie à notre propre défaite, tentons alors de voir les choses autrement.

Pourquoi ne pas nous concentrer sur le peu d’êtres qui peuvent inspirer et redonner de l’espoir dans les véritables potentialités de l’Humanité ?

Evidemment, la plupart des gens ne se pose pas trop de questions ou n’arrivent simplement pas à trouver les bonnes questions. Ce n’est cependant pas une raison pour suivre la pensée dominante.

Car à force de nous laisser entraîner par les événements extérieurs, nous finissons par errer dans un monde sans véritable leader de sagesse, un monde où chacun s’entraine dans les bas.

Mais la sagesse existe, celle qui nous rappelle que le monde nous forme peut-être, mais aussi que nous formons tous ensemble le monde. Qu’il y a plein de belles choses à réaliser, des expériences intéressantes, innovantes et épanouissantes à réaliser.

On a peut-être tout découvert, que ce soit les continents ou les océans, mais l’avenir reste encore à explorer. Comme par exemple le domaine de la conscience, de notre tentative de re-connexion à la nature, où l’Homme peut devenir un auxiliaire précieux pour les écosystèmes plutôt que d’agir en tant que force de destruction. 

La mondialisation peut sembler avoir détruit toutes les cultures, mais elle les a aussi rapprochées.

Maintenant, lors d’un stage ou de n’importe quel événement de rencontre, on peut se retrouver avec des personnes issues d’origines des quatre coins de la terre. Chacun ayant le bagage génétique de nos cultures respectables, remplies de mythes et de sensibilités aussi diverses que variés.

La Vie est tel un tableau et nous avons tous un pinceau. À nous de voir ce que nous voulons y mettre. Ça ne restera de toute façon qu’un tableau. Car la vie continue malgré tout. 

Et comme on dit : « Du chaos naissent les plus belles étoiles, alors que de l’harmonie naît souvent l’insouciance et le chaos. »

On surf tous sur des vagues rythmées par tellement de facteurs différents.

Mais en plongeant et en osant aller au fond de l’océan, alors on se retrouve tel que l’on est réellement dans une profonde unicité. 

On est tous issus de la même sève. 

Même si la tâche de se comprendre entre deux personnes de croyances différentes peut sembler ardue, on peut tout aussi bien, et en toute simplicité, développer une parfaite osmose avec autrui. Tout cela au-delà de ses croyances, de son genre et de son espèce.

À force de boire et de se droguer, je ne crois pas que cela aide à un bon discernement de nos capacités, «  Gueule de bois rythmant nos pensées  » .

Sentir ce qui nous appelle, nous fait vibrer, puis nous rapprocher de ceux qui ont choisi de vibrer plutôt que de se laisser aller. 

Nous sommes des ingénieurs, des artistes, des rêveurs, des travailleurs, des constructeurs, des cultivateurs, des éleveurs. Nous avons le moyen de faire tellement de choses.

Pourquoi ne pas utiliser ces opportunités dans un projet global et personnel, plutôt que de se lamenter et tenter de trouver raison à notre abandon ?

L’Homme occidental est oxydé suite à ces guerres mondiales traumatisantes et à une mentalité colonialiste génocidaire. 

La consommation nous ramène encore plus à notre perdition. 

Mais retirons nos œillères de nos coeurs, car il reste de l’espoir. Dans l’amour. 

L’amour de la terre et de son homéostasie, ainsi que de l’équilibre parfait qui soutient les étoiles. 

C’est une chance de vivre, car tout est possible. 

Sortons de nos routines afin de nous rappeler qu’il existe d’autres manières de voir, de penser, de travailler et d’oeuvrer ensemble.

La réalité est ce que nous en faisons. Si un environnement ne nous plaît pas, libre à nous de changer notre propre système, et créer notre propre code. 

Croyons en nous, n’ayons pas peur de la mort, osons retrouver nos rêves de gosses. Car au fond et en finalité, nous désirons secrètement tous la même choses : Se sentir bien et en santé.

Alors trouvons la joie et faisons en sorte qu’elle se dissémine tel un virus. 

On ne veut plus voir nos frères et soeurs souffrir. Alors montrons l’exemple ! 

Plus nous nous extirperons de cette pensée destructrice, plus nous ensemencerons autour de nous des graines de potentialités nouvelles. Cm

Car le monde a toujours changé, il change et il changera toujours.

Eliot Cohen

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