Ce que je ressens par rapport à l’infiniment grand et l’infiniment petit, est le lien avec mon corps.

Une question plus que vaste, mais l’infini, j’adore, j’en rêve.

J’ai passé beaucoup de temps dans ma vie à comprendre réellement ce mot, et tout ce qui peut sortir de ce thème. Beaucoup de temps à me poser tellement de questions, que je ne savais plus qui j’étais dans ce grand vide Infiniment grand.

L’infini c’est la vie. Partons du plus petit (que je connais), une cellule vit et fait en sorte de créer la vie autour d’elle, ce qui crée à une échelle plus grande quelque chose qui vit et qui crée la vie, et ainsi de suite. C’est en regardant bien mes mains et leurs textures, nos empruntes digitales, qu’on voit que tout un monde est dans nos mains pour faire vivre les mains, les doigts, les bras, et le reste du corps.

Nous sommes comme des cellules, nous les humains qui faisons vivre la terre, Gaia, qui elle, crée la vie à son tour. Juste ça, c’est tellement immense et infini, que ça peut limite donner le tournis. 

Mais c’est ça qui fait que la vie et belle, si variée, si grande, si mystérieuse, voire mystique !

Qu’il y a-t-il au-dessus ? Je ne sais pas. Mais je vois que dans notre monde, rares sont les personnes qui se posent vraiment les questions « Pourquoi ? » et « Comment ? ». 

Rares sont les personnes qui s’intéressent vraiment à la vie et à notre monde. 

Nous sommes plutôt intéressés par notre propre quotidien qui nous submerge, nos achats, nos désirs matériels, et nos peurs.

Quand on regarde le journal, première page : suicides, meurtres, attentats, séismes, etc.. 

Nous sommes éduqués dans la peur afin de nous rendre plus docile. 

C’est avec la peur que l’on manipule les gens.. Hitler est mort, mais il a crée une base dont la société et nous-mêmes, nous inspirons.

L’argent peut nous donner ce que l’on veut de matériel, et de nos jours, le « spirituel » n’est plus que croyances ou illuminations. 

Alors, coupés de nos croyances spirituelles, de notre esprit ou encore de notre conscience, coincés dans notre cerveau, nous avons peur. 

Nous avons peur d’être seul, peur de ne pas être compris, peur d’être abandonné, peur de ne plus contrôler ce que l’on veut contrôler.

Notre société je l’appelle L’égo-Land, car l’égo a pris le pouvoir sur nous et sur notre monde. 

Seul le pouvoir agit, et c’est l’argent qui donne le pouvoir. Tout s’est basé sur ce concept en nous faisant croire à un monde où l’on essaye d’arrêter le mal. Mais en attendant, les prisons se remplissent, et on en construit de nouvelles qui se remplissent encore, avec en prime des guerres, toujours et à jamais. Et pourquoi ? On n’en sait rien. 

Mais ce sont les soldats qui font la guerre pour le gouvernement et y sont souvent obligés ! Tout le monde devrait pouvoir avoir la Paix, manger, boire, et être heureux si il en est capable.

Cependant, les pays riches « sponsorisés » par les grandes multinationales colonisent tout.

Nous devrions tous sortir dans les rues, arrêter de travailler et jeter notre argent en l’air. 

Demander un changement ! Nous avons l’entière possibilité d’aider ceux qui ne peuvent pas manger ou boire, mais ça coûte trop. 

De ces guerres découle en effet le fait que les voyages pour aller aider les « bas-mondes » sont  devenus dangereux. Tellement d’ONG différentes militent toutes pour des nobles causes, mais rien ne change, au contraire ça empire, et d’ailleurs à laquelle donner son soutien ? 

Nous avons tellement de choix à faire que nous n’arrivons plus à choisir ! 

Nous ne croyons plus en rien à part en l’argent et notre propre bonheur personnel.

Et l’on se demande pourquoi le monde va mal… 

Quand je vois le ministre de la défense ne pas savoir se défendre lui-même, George bush qui ne sait pas plus de quoi il parle, ou Nicolas Sarkozy qui veut régler des problèmes, à prendre avec délicatesse soit disant, tout régler « avec le karsher”.

Nous sommes et nous nous laissons gouverner par des personnes qui ne savent que gouverner avec pouvoir, plutôt qu’avec compréhension et volonté d’évoluer.

Et c’est le peuple qui vote pour ces personnes-là.

Nous ne sommes pas seulement responsables de nos actes, mais également de notre monde. 

Il a l’air grand, mais il ne tient qu’à un fil, que nous sommes entrain de couper. Plongés dans nos illusions, nous ne savons plus quoi penser, où mettre la tête, quelles idéologies ou valeurs faut-il vraiment défendre, et démêler le vrai du faux.

Perdus, c’est le mot qu’il faut employer pour nous décrire réellement. 

L’humanité s’est perdue en route dans sa quête qui lui semblait si noble. À la recherche de la compréhension de la vie, des continents, des océans, de la terre, de l’espace, des planètes, mais pas de nous-mêmes, là est le paradoxe. 

La jeunesse explose de plus en plus, les forces de l’ordre réagissent en étant encore plus strictes et violentes et c’est la spirale infernale qui commence. Nous tournons en rond, nous accentuons les problèmes sans voir le danger grandir et arriver.

Pourtant quand nous regardons bien, nous sommes tous pareils. 

Nous rêvons tous d’une seule et même chose : La vie. 

Malheureusement nous n’en sommes pas conscients, car nous avons oublié la pureté de la vie dans notre routine infernale. Je suis heureux, mais je suis aussi conscient des problèmes que j’ai, que nous avons et que ce monde a. Mais comment faire ? 

C’est si complexe, si infini… Une partie de moi rêve de révolution, a envie de s’éveiller totalement pour pouvoir vraiment apporter à ce monde un peu d’amour.

En oubliant la puissance de la vie, de l’infini, nous nous sommes renfermés sur nous-mêmes, jusqu’au point de ne plus aimer ce qui ne nous ressemble pas, « il est pas comme moi, je l’aime pas, il est noir, chinois… » ou autre. Le racisme et d’autres maladies viennent pulluler, comme si ce n’était déjà pas assez galère.

J’aimerais que l’humanité comprenne, et que moi-même j’en sois capable, de s’accepter tous comme une famille avec ses différences et c’est là où nous remarquerons que nous sommes une unité qui s’appelle l’humanité. Tout comme des atomes qui sont unifiés pour créer une cellule, puis un tissu, puis un œil qui nous permet de voir ce monde et de le communiquer.. ou de l’écrire !

Heureusement que les oiseaux chantent encore pour nous rappeler la beauté. Heureusement que le ciel n’est pas encore recouvert de pollution pour pouvoir encore admirer encore la beauté et nous rappeler le bonheur et la vie.

Mais tout peux basculer. Je crois que nous sommes à un point final de l’évolution de l’humanité. 

À nous tous de faire les bons choix, de s’accepter nous-mêmes pour parvenir à accepter les autres, de s’aimer soi-même pour aimer les autres, et là, nous pourrons réellement évoluer et  mieux comprendre l’infini…

Eliot Cohen

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *